« REVELATION »
Vous ne pourrez pas dire que vous n'étiez pas prévenus: Christophe Leloil est un trompettiste compositeur et arrangeur sur lequel il va falloir compter. Sylvia Versini dans son octet, Raphaël Imbert dans Nine spirit ou encore Carine Bonnefoy l'avaient déjà repéré. Pas surprenant lorsque l'on entend le talent fou de cet avignonnais de 35 ans, trompettiste ardent qui s'inscrit dans cette école de la trompette (Nicholas Payton, Jeremie Pelt...) qui, de Marsalis à Dave Douglas, affirme son syncrétisme dans une conception flamboyante du jazz de New York à la Nouvelle-Orléans. Avec appétence, Leloil mord dans son instrument et offre à ses camarades de jeu (dont un Thomas Savy en grande forme) une musique qui plonge au c�"ur des racines. Avec modernité.
Jean-Marc Gélin / JAZZMAN n° 154 (Février 2009)
On aime !
Sélection « étoiles 2008 »
« La réussite de ce disque tient en premier lieu à qualité des compositions servies par des arrangements clairement influencés par l’histoire du jazz. Il y a de l’espace dans cette musique qui privilégie la légèreté à la densité. On pense à Mingus pour le c�'té félin de ces compositions, la maîtrise des ruptures et le r�'le de pivot de la contrebasse, à Ellington pour le raffinement des alliages de timbres avec des moments particulièrement corsés lorsque Thomas Savy fait sonner son baryton, que Raphaël Imbert improvise avec l’inspiration qu’on lui connaît. Il est rare aujourd’hui qu’une suite écrite permette aux solistes de s’exprimer avec une aisance totale : les cadres harmoniques ne sont jamais des carcans et les transitions sont autant de respirations. L’écriture de Christophe LeLoiL, accorde une large place aux leitmotivs rythmiques, aux gimmicks qui confèrent à cette musique une souplesse et un feeling tout à fait réjouissants avec, en apothéose un Miscellaneous plein de surprises. […] un ancrage profond sur les fondements du jazz pour construire avec respect et affection une musique d’aujourd’hui, chaleureuse et porteuse d’émotion.
Une vraie réussite de la part d’un musicien de talent, formé dans le creuset bas-normand du Caen Jazz Action avant de migrer vers un climat méridional où il semble trouver son épanouissement. Un disque qui s’écoute et se réécoute avec grand plaisir : on aime !»
Thierry Giard CultureJazz.net (décembre.2008)
« (...)Leloil rend hommage à quelques grands trompettistes de manière inspirée, délicate, sensible (bel usage des sourdines et du growl); Il nous emmène sur les traces de Clifford Brown, Woody Shaw, Tom Harrell, mais il n'oublie pas les maîtres du middle (Bubber Milley, Roy Eldrige...).
Post bop aux fulgurances trés actuelles, E.C.H.O.E.S. démontre dans quelle impasse s'était fourvoyé Panassié et ses sornettes sur le "vrai" et le "faux" jazz...Le jazz, son histoire et son actualité : un point c’est tout. Impossible de lancer de faux débats avec ce beau travail ! »
Pierre Henri Ardonceau Jazz Magazine n°599/ Janvier 2009
« Le normand Christophe LeLoiL sort un petit bijou dans la série de l'AJMI après dix ans de carrière. ECHOES se présente comme une suite, sans temps morts, de thèmes, de riffs, de mélodies et d'arrangements tous plus intéressants les uns que les autres. Les échos de la vie, simplement, tendre ou déchaînée. A cette différence que cette limpidité a été acquise par le travail et la confiance dans les complices du sextet formé autour du trompettiste : Carine Bonnefoy (piano), Raphaël Imbert (saxophone), Cedrick Bec (batterie)...Un disque d'authentiques passionnés, qui s'écoute en boucle. »
Philippe Poulain César n°271/ janvier 2009
« Question : qu’est-ce qui singularise l’Echoes de Christophe Leloil de la cohorte de disques post ou hard bop reçus par dizaine à la revue ? Sans doute une intention et un questionnement de musicien quant à sa propre place au sein de la jazzosphère. Soit la pleine conscience de passer après Miles, Tom Harrell, Woody Shaw, Clifford Brown et de vouloir, sans bouleverser les formes, faire exister une pensée compositionnelle et instrumentale, ici non négligeable. Bref penser et agir ; ne pas bêtement ânonner des schémas entendus mille fois et dont a été perdue depuis longtemps la signification même. C’est ce que tente et réussit magnifiquement Leloil ici car le jazz du trompettiste est un jazz qui sait rebondir, varier les climats, abonder de traits fertiles. C’est un jazz qui sait surprendre, bouger, se déconstruire pour mieux se reconstruire ; un jazz où le chorus est une chose sérieuse et à ne pas prendre à la légère ; un espace temps où la sensibilité peut s’exprimer sans barrage ni interdit.
Christophe Leloil est aussi un remarquable directeur de casting qui sait magnifiquement s’y prendre pour faire briller ses partenaires (Raphaël Imbert en pyromane dolphyen, Carine Bonnefoy en pianiste �' combien généreuse, Cedrick Bec et ses toms rebondissants, Thomas Savy et ses clarinettes boisées, Simon Tailleu sa contrebasse relais).
Et puis un disque où une composition telle que Roulette Russe ferait presque office de bonus track au Kind of Blue de qui vous savez, ne peu décemment être un mauvais disque. Celui-ci est un régal. »
Luc Bouquet Impro Jazz Février 2009
« Le talent a toujours été là ...mais en ce qui concerne l'évolution musicale, harmonique et sonore ...c'est superbe !! Les quelques extraits de l'album 'ECHOES' sur le site de Christophe Leloil, nous donnent un aperçu de la qualité ,toute en finesse de son travail, un phrasé ciselé et un swing à toute épreuve...On évolue avec l'artiste, porté au gré du son de sa trompette, tant�'t léger, aérien, tant�'t virevoltant autour de mélodies dont les arrangements nous donnent envie de se laisser entrainer encore beaucoup plus loin ...un voyage swing aux parfums hard-bop parfois...horizons inaccessibles, méditatif...un jazz où l'on ressent de toutes façons le Blues et son Karma.
On voit réellement La polyvalence chez Leloil, on le sait 'swing' mais avec ces schémas qui sentent le bop à plein nez…pas de phrases hésitantes ni de sonorité "craintive", mais plut�'t des lignes solidement construites et exprimées d'un c�'té avec force mais sans agressivité et de l'autre avec une douceur d'une grande originalité.»
Jean Baptiste Boisnier www.noctamblues.com (sept.2008)
« Juste après, au Duc des Lombards, se produisait l'octet de Sylvia Versini. Cette compositrice et arrangeuse marseillaise a dirigé son orchestre de main de maître (à la manière de Maria Schneider). On s'est délecté des subtiles couleurs chatoyantes des cuivres, avec une mention spéciale au trompettiste Christophe Leloil. »
Lionel Eskenazi JAZZMAN.fr (mai 2007)
« ... Parmi les solistes, on remarquera le très brillant Christophe Leloil à la trompette. Avis aux programmateurs de France et d’ailleurs : un nom à retenir ! »
Thierry Giard Culture Jazz (mai 2007)
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